vendredi 29 juin 2012

7 ans après... Guillaume Musso

Pourquoi un Musso ? ça ne te ressemble pas....
Hé non, ça ne me ressemble pas... mais, à 34SA, bébé a décidé de pointé son nez alors, séjour à la maternité itout... Je n'avais pas le droit au chocolat puisque insulinée et pis les fleurs ben... ça reste pas ! et en plus, je devais restée allongée un maximum pour que bébé reste au chaud. Ma marraine, connaissant mon goût prononcé pour la lecture m'a donc offert ce roman... Une façon pour moi de me confronter à Guillaume Musso, chose que je refusais de faire... à tord peut-être...

Ce que ça raconte : 
L’histoire de Sebastian, casanier, luthier de profession et de son ex-femme Nikkie. Il se sont séparés il y a 7 ans et se retrouve à l'occasion de la disparition de leur fils Jérémy. Jusque là tout va bien. Il ont, au terme du divorce, reçu chacun la garde d'un de leur jumeau. Jérémy est resté avec sa moman... mais il disparaît donc et les deux ex se mettent à sa recherche de New York à la jungle amazonienne en passant par Paris et le Mexique (si si, tout ça, en moins de 400 pages...).

Ce que j'en pense : 
C'est le genre de livre qui convient parfaitement à la farniente au soleil... (sauf qu'ici, fin juin, on a pas de soleil... ahum...) Le genre de livre qui se lit comme on regarde un bon film d'action : la personnalité des personnages n'est pas développée, on enchaîne les actions et coups de théâtre en tout genre, on se trouve face à des situation heu... invraisemblables... Mais voilà, on reste parce que, finalement, l'histoire nous tient, on veut savoir pourquoi ci, pourquoi ça et on arrive à la fin sans presque sans rendre compte.

Je ne suis donc pas convaincue par l'écriture de Musso mais j'ai passé un bon moment lecture dans l'ensemble. Je vois bien l'histoire adaptée au cinéma avec Bruce Willis dans le premier rôle.

D'ailleurs, la grande fan de Romain Duris que je suis ne résiste pas à la tentation de vous montrer ici une adaptation cinématographique d'un autre roman de Musso : Et après...


vendredi 22 juin 2012

Le Club des Incorrigibles Optimistes, Jean Michel Guenassia

Pourquoi ce livre ? 
La couverture qui m'a plu, de suite... une photographie noir et blanc, d'une autre époque. Un couple qui s'embrasse à la terrasse d'un café, lieu de rencontre, de convivialité, comme le laisse supposer également le titre et ce mot, club.
Le titre ensuite Le Club des Incorrigibles Optimistes... plein de promesses. Assez énigmatique, en somme.
Je n'ai rien lu de la quatrième de couv', rien lu sur ce qui se disait de ce livre... une plongée dans l'inconnu donc : je ne savais pas, mais alors pas du tout à quoi m'attendre...
Je n'allais pas être déçue...

Ce que ça raconte : 
L'histoire commence en 1980, la mort de J. P. Sartre... Michel, le narrateur rencontre un ancien ami, il prend des nouvelles "des autres", ils parlent "d'avant". Un livre qui parle d'amitié donc et de littérature.. Oui mais pas que. Très vite, nous repartons en arrière et suivons l’adolescence de Michel, jeune parisien, passionné de littérature, de photographie et de baby. Pour jouer au baby, il se rend au Balto, petit troquet parisien où, en poussant une porte, il va rencontrer Vladimir, Leonid, Pavel et les autres... des resortissants russes, pour la plupart qui, ensemble on créé le Club. Au fil des ans, Michel nous fait part des rencontres qui ont marqué sa vie et nous compte l'histoire de chacun de ses amis du club. Le club où il prend petit à petit ses habitudes, où il se met à jouer aux echecs, où il rencontre Sartre et Kessel. Mais le roman de Guenassia, c'est aussi l'après guerre en Russie, la période post-révolution, les idéaux communistes; la guerre d'Algérie et la période post-colonialiste... Bref, l'histoire se mèle à l'Histoire.
Je n'irai pas plus loin, laissant aux potentiel futurs lecteurs le plaisir de découvrir, comme je l'ai fait, ce magnifique roman...

Ce que j'en ai pensé : 
Parce que oui, j'ai beaucoup aimé ce roman... Et il vaut mieux... 729 pages tout de même. Mais on ne se lasse pas, pas une minute. Outre le fait que l'on apprend finalemen beaucoup de choses sur les périodes concernées, sur l'Histoire, on prend beaucoup de plaisir à suivre les déboirs de Michel, suivre ses rencontres, au club, à la cinémathèque, au jardin du Luxembourg, ses histoires de familles, ses bonheurs, ses malheurs...
Le roman est construits autour de non-dits qui s'éclairent à la fin du roman et donne à l'ensemble une belle cohésion. J'ai passé un long moment à repensé à tous les indices, à tout ces liens que l'on pouvait tisser entre Michel et ses amis du club. Le tout est très bien pensé, très bien construit et surtout très agréable à lire...
Un coup de coeur donc... Pas étonnant qu'il ait reçu de nombreux prix (prix Goncourt des lycéens, prix des lecteurs de Notre Temps...

Parce qu'un, des extraits valent mieux que mille louanges, quelques morceaux choisis : 
Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal. Je n'ai pas envie de serrer la main d'Hergé mais j'aime Tintin. p.52

Un homme mal rasé avec un imperméable élimé et taché a disparu derrière la tenture. Que faisait-il dans cette tenue en cette saison ? Il n'avait pas plu depuis des semaines. Mû par ma curiosité, J'ai écarté le rideau. Une main malhabile avait écrit sur la porte : "Club des Incorrigibles Optimistes". p.87

Les enfants ne connaissent pas la vie de leurs parents. Quand ils sont jeunes, il n'y pensent pas car le monde a commencé avec eux. Leurs parents n'ont pas d'histoire et ont la mauvaise habitude de ne parler aux enfants que de l'avenir, jamais du passé. C'est une grave erreur. Quand ils ne le font pas, il reste toujours comme un trou béant. p.172

Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l'irrationnel. Avant d'avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peine de passer du temps en sa compagnie. C'est l'alchimie invisible des signes tracés sur une feuille qui s'impriment dans ntre cerveau. Un livre, c'est un être vivant. Les gens, rien qu'à les voir, vous savez à l'vance si vous serez leur ami. p.332

mercredi 20 juin 2012

Un grand merci !


 J'ai eu la chance, ce lundi matin, de recevoir le Liebster Blog, de la part de EmiR :


Un grand merci donc ! Ce blog, encore tout petit me tient à coeur et j'espère le voir vite grandir pour partager, encore et encore mes coups de coeur livresques...


Ce prix vise à faire découvrir les "petits" blogs qui reçoivent la visite de moins de 200 personnes... sans me soucier de ce chiffre, voilà ma sélection pour le Liebster des blogs sur lesquels j'aime passer du temps :

à une camarade de la faculté de lettres d'abord qui partage, avec passion, ses lectures : Euli,
à une camarade du net, Stephie, et son blog qu m'a donné envie de me lancer dans l'aventure bloguesque,
à une autre blogueuse, Cécile, que j'ai découvert il y a peu lors de mes promenades sur le net...,
à une maman pleine de talent, Artemis car j'adore ce qu'elle fait et que j'admire tous ces scraps, pour le moment, sans oser me lancer...,
Et pour finir, encore quelqu'un qui a un talent fou : Hélène Zö




Un grand merci encore à Stephie qui, grâce à son activité bloguesque épatante et son concours Lattès va me permettre de découvrir Le livre des copines de Laurence Caracalla et, par la même occasion, les éditions Lattès..



Encore trois semaines de concours : concours Lattès, semaine 2

vendredi 1 juin 2012

Bye bye Blondie de Virginie Despentes

Pourquoi j'ai choisi ce livre : 
Besoin de quelque chose de cru, d'authentique...
Je me suis souvenue de ma lecture d'Apocalypse bébé de Despentes...
Despentes plait ou déplaît, sans juste milieu, de ce que j'en sais. Rares sont ceux qui m'ont dit aimer. J'adore...


L'histoire : 
Gloria est internée pour violence envers ses parents alors qu'elle n'a que quinze ans. En Hôpital Psy, elle rencontre Eric qui n'a pas de réelles raisons d'être là... Il est sous le charme, aime sa façon de s'ennerver, pour un oui, un non, pour rien en somme. Il aime sa grande gueule. A sa sortie, il lui écrit mais elle n'y croit pas. Jusqu'au jour où Gloria sort, enfin, ils se retrouvent par hasard et partent, ensemble, libres dans un road trip à travers la France, dans le monde Punk des années 1980. Mais l'aventure est de courte durée, ils se perdent...
Le livre commence alors qu'ils se retrouvent, à plus de trente ans, par hasard, à Nancy... Elle est toujours punk, chômeuse, SDF. Il est devenu présentateur télévision, riche, un monde les séparent...

Ce que j'en pense : 
J'ai beaucoup aimé malgré l'écriture très brutale de Despentes, la déconstruction des phrases, du texte. En effet, le livre parfois semble être écrit directement par Gloria... en trois jours, en une fois...
J'ai aimé la structure en deux temps : l'histoire de leur jeunesse, leurs retrouvailles presque vingt ans après.
C'est un livre qu'on ne lâche plus une fois commencer : où va mener cet amour presque interdit de deux êtres si différents pourtant si proches ? L'amour sera-t-il, la deuxième fois, aussi destructeur que la première fois ? Qui, de Gloria ou d'Eric est le plus destructeur ?
Tout cela sur une bande originale signée les Bérurier noir... de quoi me replonger dans mes années punk-rock, lorsque j'avais MON groupe, MES musiciens et que l'on jouait, dans les petits bars, un medley des Béru, justement... Lorsque je pensais moi aussi que le punk rock était notre seul horizon...

Gloria :
Gloria n'est pas son vrai prénom. Initialement, ses parent l'avaient baptisée Stéphanie. Mais dès l'école primaire, elle en changeait, chaque début d'année elle tentait le coup. Ca mettait le boxon quand les maitresses s'en rendaient compte, ça rendait les autres gosses méfiants, quand ils réalisaient qu'elle mentait. Elle avait presque lâché l'affaire quand la princesse homonyme fut médiatisée. Là, Gloria comprit qu'il était temps de s'y remettre, et sérieusement.

Eric : (quatrième de couv') :
Une fille qu'on rencontre en HP n'est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison conre toutes les évidences, il pensait que c'était ça l'amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu'ils arrivent sur l'autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s'entraîner au fond.



L'avis d'Eulimene, Ici